"À l’heure où l’on entend chanter les vertus d’un retour de la culpabilité comme remède à la violence et aux désordres sociaux, il convient d’être précis : le sentiment d’être coupable est un déni de soi-même, une violence contre soi et un asservissement. Il génére une terrible colère, qui est une des principales sources de violence. Tout chemin de libération exige un dépassement de la culpabilité. Mais tout chemin de libération requiert aussi un impitoyable et féroce auto-discernement, sur le fond d’un questionnement : mes actes manifestent-ils ma vérité ? Ma vie exprime-t-elle mon être ? Tout chemin de libération passe donc par un usage immodéré, mais léger et joyeux, du remord. © Denis Marquet "
"Parce que pour pouvoir naître à soi-même, il faut d’abord commencer par se débarrasser de cet autre soi qui nous encombre. Cet autre soi fait de toutes les scories, de toutes les influences néfastes, de toutes les projections plus ou moins fantasmées, plus ou moins violentes, plus ou moins destructrices du Moi que la société, nos systèmes d’éducation et nos parents ont véhiculé sur nous.
Le bonheur est à ce prix ?
Accéder à ce qui nous correspond vraiment, renouer avec l’intime de soi, ce rivage inconnu à partir duquel nous pourrons mieux accueillir l’autre, y contribue certainement." Patrick Estrade
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